Né Alexis Stenvall à Palojoki, un lieu-dit dépendant d’une bourgade située à 33 kilomètres au nord d’Helsinki, Kivi était le fils d’un tailleur. Il fut au milieu du 19ème siècle l’un des rares garçons de sa localité et des environs à réussir ses examens d’entrée à l’Université. L’année où il devint étudiant, il fut aussi le seul jeune d’origine sociale populaire à s’être présenté, les autres candidats étant tous issus de familles appartenant aux classes dirigeantes.
Alors qu’une grande partie de sa formation eut lieu en langue suédoise, il est aujourd’hui reconnu pour ses travaux littéraires en finnois qu’il signait de son nom de plume Aleksis Kivi, avatar finnois de son nom de naissance (le nom « Alexis Stenvall » se rattachant tant par son orthographe que son étymologie à la langue suédoise).
Kivi a écrit des poèmes, des récits et tout particulièrement des pièces de théâtre. Il est cependant essentiellement connu pour son roman Les Sept Frères, publié en 1870. Cet ouvrage est considéré comme à la fois le premier roman publié en langue finnoise et le livre emblématique de la nation finlandaise : dans ce même esprit, on cite souvent Kivi comme le premier écrivain professionnel de langue finnoise et l’écrivain national de Finlande, d’où tout naturellement le choix du jour de sa naissance pour célébrer officiellement la littérature finnoise.
Malgré les lauriers qui furent tressés à son œuvre après sa mort, Kivi ne disposa jamais de ressources suffisantes pour s’offrir un luxe tel que des voyages à l’étranger. Au cours de sa vie, il eut des partisans comme des détracteurs, l’un de ses principaux soutiens ayant été le professeur Fredrik Cygnaeus, qui passe également pour avoir encouragé Kivi à faire le choix du finnois comme langue d’écriture.
Par la rédaction de VoicilaFINLANDE, source : site internet des services culturels de la Ville de Nurmijärvi dédié à Aleksis Kivi